Selon le L.A Times, le nouveau patron de Walt Disney Studios, Rich Ross, aurait demandé que le budget des Pirates des Caraïbes 4 soit revu à la baisse. Si le troisième volet de la saga avait coûté aux alentours de 300 millions de dollars, On strange tides, c'est le titre du numéro 4, n'a obtenu "que" 200 millions de budget. Si la somme reste confortable, Jerry Bruckheimer , le producteur du film, doit voir rouge, lui qui a rapporté plus de deux milliards de dollars de recettes à Disney grâce à cette saga !

La crise touche aussi Johnny Depp ?

Pas vraiment, puisqu'aucune modification de salaire n'a été demandée par le studio. L'interprète de Jack Sparrow, ainsi que la nouvelle venue Penelope Cruz , recevront donc de gros cachets pour cette nouvelle aventure. Disney a préféré alléger le coût de l'artistique. Comprenez : moins de scènes onéreuses en mer (c'est quand même dommage pour un film de pirates !), quelques parties du film tout bonnement retirées du scénario (plus de Tamise gelée pour nos héros), et réduction d'un tiers de la poursuite en carriole dans Londres (initialement prévu sur 12 jours, cette séquence ne sera finalement bouclée qu'en 4).

Pirates des Caraïbes 4 : version light ?

Du coup, le calendrier du tournage a lui aussi diminué : 95 jours, contre 142 pour le précédent opus. Et l'on apprend enfin les raisons du départ de Gore Verbinski , le réalisateur de la première trilogie. Lui qui avait déjà eu des mots avec Dick Cook, l'ancien patron de Disney, à cause de dépassements de budget sur Pirates des Caraïbes 3 , aurait tout simplement été remercié, selon le L.A Times, pour être remplacé sur le quatrième par un réalisateur qui "sait se débrouiller avec un budget réduit". A savoir Rob Marshall , qui doit être ravi de voir son talent réduit à ses facultés d'économe...

Les plus optimistes se disent que cette suite sera davantage centrée sur les personnages, et moins sur la multiplication d'effets spéciaux. Les autres voient déjà cette "version allégée" être convertie en 3D pour faire plus de profits... Le débat est ouvert !

Source : Première