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Les dialogues de films ont été transcrits d'après les DVDs ou les clips vidéos disponibles sur le net, et aussi de mémoire pour les films les plus récents (voir la filmographie et les pages consacrées aux films). Les dialogues des autres films sont sur une 2ème page.

PIRATES DES CARAÏBES - JUSQU'AU BOUT DU MONDE

  • A Singapour, chez Sao Feng
    Sao Feng : Qu'allez-vous chercher dans l'antre de Davy Jones ?
    Will : Jack Sparrow, un seigneur des pirates, lui aussi.
    Sao Feng : La seule raison pour laquelle j'aimerais voir Jack Sparrow revenir du royaume des morts, ce serait pour l'y renvoyer moi-même !
    Barbossa : : Jack Sparrow possède l'une des neuf pièces de huit. Comme il ne l'a pas léguée à un successeur avant de mourir, il nous faut y aller et le ramener.
    Sao Feng : Alors, vous admettez que vous m'avez trompé. Aux armes !
    Barbossa : : Sao Feng, je vous assure que nos intentions sont tout à fait honorables.
    Sao Feng : Lâchez vos armes ou je tue votre ami !
    Barbossa : Tuez-le, ce n'est pas notre ami.
    Will : S'il n'est ni avec vous, ni avec nous, avec qui est-il ? Barbossa à Will : Est-ce que tu as les cartes ?
    Will : Et mieux encore. Un équipage et une jonque.
    Elizabeth : Où est Sao Feng ?
    Will : Il nous couvre. Il nous rejoindra à la Baie des Naufragés. Sao Feng à Will : Etrange coïncidence, n'est-ce pas ? La compagnie des Indes investit mon repaire dès votre arrivée à Singapour.
    Will : Une coïncidence, en effet. Si vous voulez marchander avec Beckett, vous devez accepter mon offre.
    Sao Feng : Vous trahissez Barbossa. Vous êtes prêt à trahir Jack Sparrow. Pourquoi ne serais-je pas le prochain ?
    Will : Il me faut le Black Pearl pour libérer mon père. Et vous pouvez m'aider.

  • Sur la jonque, en route vers les confins du monde
    Pintel : Personne nous avait dit qui ferait aussi froid.
    Ragetti : J'pense qu'il y a forcément une bonne raison pour qu'on souffre autant.
    Pintel : Pourquoi cette diablesse peut pas ramener le capitaine comme elle avait ramené Barbossa ?
    Tia Dalma : Parce que Barbossa n'avait perdu que la vie. Jack Sparrow a été emporté, emporté corps et âme en un lieu maudit, pas pour y mourir, mais pour être puni. Le pire châtiment qu'une personne puisse s'infliger à elle-même. Errer pour l'éternité dans ce qu'on nomme l'antre de Davy Jones.
    Ragetti : Ah, je savais qu'il y avait une bonne raison. Will, qui étudie la carte : Ca peut pas être aussi précis qu'une carte récente.
    Pirate chinois : Non, ça conduit vers de nouveaux pays.
    Will : Par delà les limites et encore au-delà... Le coucher du soleil levant... Rayon vert.
    Will à Barbossa : Serez-vous notre interprète, Capitaine Barbossa ?
    Barbossa : Avez-vous déjà admiré un rayon vert, maître Gibbs ?
    Gibbs : Je dois en avoir vu plus souvent qu'à mon tour. Ca arrive en de rares occasions. Aux derniers feux du couchant un rayon vert explose dans le ciel. Certains finissent leur vie sans jamais l'avoir vu. D'autres s'en vantent alors que c'est pas vrai. Et d'autres...
    Pintel : Ca signale qu'une âme va revenir dans ce monde. Une âme de l'au-delà. Désolé.
    Barbossa : Croyez-moi, jeune maître Turner, ce n'est pas de se rendre dans l'au-delà qui pose problème, c'est d'en revenir.

  • A bord du Hollandais Volant
    Davy Jones : Partez tous, allez-vous en et emportez cette chose infernale avec vous. Je ne veux pas de ce coffre à bord de mon bâtiment.
    Lord Beckett : Voilà qui est fâcheux, parce qu'il reste à bord. Cela me semble être l'unique moyen de faire en sorte que ce navire suive à la lettre les demandes de la compagnie des Indes. Il nous faut des prisonniers à interroger. On peut le faire plus facilement quand ils sont encore en vie.
    Davy Jones : Le Hollandais Volant est sous le seul commandement de son capitaine.
    Lord Beckett : Et ce capitaine est sous les ordres de la compagnie des Indes ! Je croyais vous l'avoir enseigné en vous ordonnant de tuer votre bête. Ce monde n'est désormais plus le vôtre, mon cher Jones. Et l'immatériel est à présent... immatériel.

  • Sur la jonque
    Will à Elizabeth : On va s'ignorer encore longtemps ?
    Elizabeth : Quand on aura sauvé Jack, tout sera comme avant.
    Will : Allons sauver Jack...
    Tia Dalma : Pour ce qu'on désire le plus, il y a un coût qu'il faut bien payer un jour.
    Will : Barbossa ! Droit devant !
    Barbossa : Ouuui, cette fois nous nous sommes égarés.
    Elizabeth : Egarés ?
    Barbossa : Bien sûr, car il faut se perdre pour trouver ce qui est introuvable. Autrement, n'importe qui trouverait l'introuvable.
    Gibbs : On gagne de la vitesse !
    Barbossa : Oui.
    Will : A vos postes ! Tout le monde à son poste ! Virez de bord, au plus vite !
    Barbossa : Non pas question, continuez tout droit ! En avant toute !
    Ragetti : On est perdu !
    Elizabeth : Vous voulez notre mort ?
    Barbossa : Ne soyez pas désobligeante, vous pourriez ne pas survivre à ce voyage. Vous auriez alors prononcé vos dernières paroles amicales.

  • Dans l'antre de Davy Jones
    Jack : Les amis, je me lave les mains de ces étrangetés. Pas de vent. Pourquoi diable y'aurait-il du vent ? Je vendrais jusqu'à mon âme pour une brise, une bourrasque, un zéphyr, rien qu'un minuscule alizé. [...] Une pierre. Voilà que nous sommes suivi par des pierres. C'est bien la première fois.
    Gibbs : C'est bien là un endroit abandonné par le ciel.
    Elizabeth : Je ne vois pas Jack. Ni qui que ce soit.
    Barbossa : Il est ici. Davy Jones aime voler les âmes mais n'aime pas les rendre.
    Will : Et quelle importance ! Nous sommes pris au piège par votre faute, tout comme Jack.
    Tia Dalma : Le plaisant Jack est plus près que vous ne croyez.
    Pirate chinois : Impossible !
    Ragetti : Le bateau !
    Gibbs : Pincez-moi je rêve, comme disait ma maman, c'est Jack !
    Jack : Monsieur Gibbs !
    Gibbs : A vos ordres, Capitaine.
    Jack : J'en étais sûr. Et j'aimerais des excuses après ce que j'ai subi.
    Gibbs : Pardon ?
    Jack : Il y a eu un perpétuel et flagrant manque de discipline à bord de mon vaisseau, pourquoi ? Pourquoi en est-il ainsi ?
    Gibbs : Mais vous... Mais vous êtes dans l'antre de Davy Jones, Capitaine.
    Jack : Ca je le sais ! Je sais très bien où je suis. Ne crois pas que je l'ignore.
    Barbossa : Jack Sparrow !
    Jack : Ha Hector ! Ca faisait longtemps !
    Barbossa : Oui, l'île de la Muerta, tu te rappelles ? C'est là que tu m'as tué !
    Jack : Oh, t'es sûr ? Tia Dalma, tu es aussi du voyage. Tu ajoutes une agréable touche de macabre à tous les delirium.
    Will : Il nous prend pour une hallucination.
    Jack : William, j'aimerais savoir. Es-tu venu parce que tu voulais mon aide pour sauver une dangereuse demoiselle, ou plutôt, une demoiselle en danger. Comme tu veux.
    Will : Non.
    Jack : Dans ce cas, tu ne serais sûrement pas venu. Donc, tu n'es pas là. CQFD. T'es pas vraiment là.
    Elizabeth : Jack ? Nous sommes vraiment là.
    Jack à Gibbs : Tu as bien dit l'antre ?
    Elizabeth : Nous sommes venus vous sauver.
    Jack : Voyez-vous çà ! Très aimable à vous. Mais il me semble que comme j'ai un navire et pas vous, c'est vous qui avez besoin que je vous sauve, et je ne sais pas si j'y suis vraiment disposé.
    Barbossa : C'est curieux, je vois mon navire, là-bas.
    Jack : J'le vois pas. P'tet bien un genre de canot caché par mon Black Pearl.
    Will : Jack, Cutler Beckett a le coeur de Davy Jones, il contrôle le Hollandais Volant.
    Elizabeth : Il s'empare des océans.
    Tia Dalma : Cette fois, le chant s'élève dans les airs. Le tribunal de la confrérie est convoqué.
    Jack : Alors je vous abandonne une minute et voilà ce qui se passe ? Vous êtes devenus fous.
    Gibbs : Oui Jack. Le monde a besoin de vous prêt à combattre.
    Will : Il te faut un équipage.
    Jack : Pourquoi je voudrais naviguer avec vous ? Vous êtes quatre à avoir essayé de me tuer. L'un de vous a réussi. [Will se tourne vers Elizabeth]
    Jack à Will : Oh, elle ne te l'a pas dit ? Vous avez des tas de choses à vous raconter.
    Jack à Tia Dalma : Quant à toi...
    Tia Dalma : Allons, je sais très bien que tu as adoré çà, à l'époque.
    Jack : C'est vrai, très bien, je t'engage.
    Jack à Ragetti : J'veux pas de toi, tu me fais peur. Gibbs, tu viens. Marty, Cotton. Quant au perroquet, je me méfie. Mais, j'aurais quelqu'un avec qui discuter. Qui es-tu ?
    Pirate chinois : Taiwan. C'est mes amis.
    Jack : Mais à qui faites-vous allégeance ?
    Pirate chinois : Au plus offrant.
    Jack : Je possède un navire.
    Pirate chinois : Ca fait de vous le plus offrant.
    Jack : Tu me plais ! En avant, on lève l'ancre, parez à faire voile. [Il ouvre son compas qui tourne à vide]
    Barbossa, tapotant les cartes qu'il tient : Jack, tu peux me dire où tu veux qu'on aille ?

  • Sur le Black Pearl
    Barbossa : Qu'est-ce que tu fais ?
    Jack : Toi qu'est-ce que tu fais ?
    Barbossa : Non, toi qu'est-ce que tu fais !
    Jack : Toi qu'est-ce que tu fais !
    Barbossa : Non, toi qu'est-ce que tu fais !
    Jack : Toi qu'est-ce que tu fais ! C'est le capitaine qui commande à bord !
    Barbossa : Et c'est bien le capitaine qui a donné ces ordres !
    Jack : Et c'est mon navire !
    Barbossa : Et ça c'est mes cartes !
    Jack : Ce qui fait de toi l'homme aux cartes !
    Pintel : Ca suffit ! Taisez-vous tous les deux ! Et c'est un ordre, est-ce que c'est clair ! Désolé, j'avais cru que comme on sait pas bien qui est capitaine, je pouvais postuler aussi. Vous m'excusez.
    Ragetti à Pintel : Je voterais pour toi.
    Pintel : Ah oui ? Will à Elizabeth : Tu as livré Jack au Kraken.
    Elizabeth : Il est sauvé, n'en parlons plus. Je n'avais pas le choix.
    Will : Tu as choisis de ne pas me le dire.
    Elizabeth : C'était impossible. Tu n'avais pas à porter ce fardeau.
    Will : Mais je l'ai porté. Seulement j'ignorais ce que c'était. J'ai cru que...
    Elizabeth : Tu as cru que je l'aimais ?
    Will : Si tu fais des choix toute seule, comment je peux te faire confiance ?
    Elizabeth : Tu ne peux pas. Elizabeth : C'est mon père, c'est le monde des humains ! Je suis là, père, je suis là !
    Jack : Elizabeth, c'est pas notre monde.
    Elizabeth : C'est moi, père !
    Gouverneur Swann : Elizabeth ? Es-tu morte ?
    Elizabeth : Non !
    Gouverneur Swann : Je crois que je le suis.
    Elizabeth : Non, tu ne peux pas.
    Gouverneur Swann : Il y avait ce coffre, tu sais. C'est étrange, sur le moment, çà me semblait si important.
    Elizabeth : Monte à bord !
    Gouverneur Swann : Et un coeur. J'ai appris que si tu embroches le coeur, le tien doit prendre sa place. Et tu vogueras sur les flots à tout jamais. Le Hollandais Volant doit avoir un capitaine. C'est idiot de mourir pour çà.
    Elizabeth : Lancez-lui un cordage ! Reviens avec nous ! Allez !
    Tia Dalma à Will : Toujours, la main du destin.
    Elizabeth : Attrapes le cordage !
    Gouverneur Swann : Je suis si fier de toi Elizabeth.
    Elizabeth : Le cordage, attrapes le cordage !
    Tia Dalma : Il ne faut pas qu'elle quitte le navire !
    Elizabeth : Père, père attends-moi ! Père, je ne peux pas t'abandonner !
    Gouverneur Swann : J'embrasserai ta mère pour toi, chérie.
    Elizabeth : Je ne veux pas t'abandonner !
    Will : Elizabeth !
    Will à Tia Dalma : Y'a t-il un moyen ? [Elle fait signe que non]
    Tia Dalma : Qu'il repose en paix. Pintel : Y'a plus d'eau. Pourquoi il reste que du rhum ?
    Gibbs : Y'a plus de rhum non plus.
    Tia Dalma : Il faut qu'on sorte à tout prix de ce calme plat, avant le coucher du soleil, ou nous risquons d'errer sur des mers inexplorées, condamnés à aller et venir aux frontières des mondes pour l'éternité.
    Gibbs : Sans une goutte d'eau, l'éternité risque fort d'arriver beaucoup trop tôt.
    Will, regardant Barbossa : Pourquoi il ne fait rien ?
    Gibbs : Ca n'a aucun sens.
    Will : Le rayon vert arrive au coucher du soleil. Pas quand il se lève.
    Gibbs : Par delà les limites ? Moi çà me donne envie de me jeter par dessus bord. Y'a pas de coucher de soleil levant.
    Jack, qui fait tourner la carte : Le haut est en bas. Mais c'est stupide, y'a de quoi devenir fou. Pourquoi c'est jamais clair ?
    Jack 2 : C'est pas de l'eau de roche, Jackie !
    Jack : Quoi, hein ?
    Jack 2 : Embroche le coeur !
    Jack 3 : N'embroche pas le coeur !
    Jack : Pardon ?
    Jack 3 : Le Hollandais doit avoir un capitaine.
    Jack : Je comprends encore moins, je dois devenir fou.
    Jack 2 : Vogue sur l'océan pour l'éternité.
    Jack : J'aime l'océan.
    Jack 2 : Tu as toujours aimé l'eau.
    Jack : Je préfère le rhum. Le rhum, c'est bon.
    Jack 3 : Rentre au port. On y trouvera du rhum, et des filles affriolantes. Seulement tous les dix ans.
    Jack 2 : Qu'est-ce qu'il a dit ?
    Jack : Seulement tous les dix ans.
    Jack 2 : Mais dix ans, c'est très long, camarade.
    Jack : C'est plus long quand on est en manque de rhum.
    Jack 2 : Mais l'éternité, c'est encore plus long.
    Jack 3 : Et comment t'espère la vivre ? Mort ou pas ?
    Jack 2 : L'immortel Capitaine Sparrow.
    Jack : Oh, j'adore çà.
    Jack 3 : Au soleil couchant, çà n'aura plus d'importance. Will : Il y a une source d'eau douce sur cette île. On peut s'y approvisionner et revenir se tirer dessus après.
    Jack : Tu conduis l'expédition, je reste sur mon navire.
    Barbossa : Je ne laisserai pas mon navire sous ton commandement.
    Will : Alors allez ensemble à terre, et laissez le navire sous mon commandement... Temporairement.

  • Sur l'île
    Barbossa : Tu penses toujours à fuir, Jack ? Tu crois que tu peux courir plus vite que le monde ? Tu sais, y'a un problème. Une fois qu'on est le dernier de quelque chose, petit à petit y'a plus rien ni personne.
    Jack : Mais parfois les choses peuvent revenir. On en est la preuve vivante toi et moi.
    Barbossa : Ouais, mais çà c'est un pari risqué Jackie ! Y'a jamais de garantie qu'on va revenir. Mais mourir un jour, çà c'est une certitude.
    Jack : On convoque le tribunal de la Confrérie alors ?
    Barbossa : C'est notre seul espoir.
    Jack : C'est un triste bilan de notre situation.
    Barbossa : Autrefois le monde était beaucoup plus grand.
    Jack : Le monde est toujours le même. Il est juste... moins attrayant.

  • De retour sur le Black Pearl
    Sao Feng : Jack Sparrow ! Vous m'avez gravement insulté autrefois.
    Jack Sparrow : Oh çà, çà ne me ressemble pas. [Sao Feng lui envoie un coup de poing sur le nez] Comme çà, je suppose qu'on est quitte.
    Will, à propos d'Elizabeth : Relâchez-là. Elle ne fait pas partie du marché.
    Barbossa : De quel marché parle t-il ?
    Sao Feng : Vous avez entendu le Capitaine Turner ? Relâchez-là.
    Gibbs : Capitaine Turner ? Ce rat perfide a monté une mutinerie contre nous.
    Will : Il me faut le Pearl pour libérer mon père. C'était ma seule raison de me joindre au voyage.
    Elizabeth : Tu aurais dû me dire que tu préparais çà.
    Will : Tu as ton fardeau, j'ai le mien.
    Jack Sparrow : Il lui faut le Pearl ? Le Capitaine Turner a besoin du Pearl.
    [A Elizabeth] Vous, vous aviez des remords.
    [A Barbossa] Et toi et ton tribunal de la confrérie !
    [A tous] Alors aucun de vous n'est venu me sauver parce que je lui manquais ? [Marty, Pintel, le petit singe Jack lèvent le doigt]
    Je crois que je vais rester avec eux.
    Sao Feng : Je suis navré Jack, mais un de tes vieux amis aimerait d'abord te voir.
    Jack Sparrow : Je ne suis pas sûr de survivre à de nouvelles visites de mes vieux amis.
    Sao Feng : Voilà ta chance de savoir si c'est le cas !

  • Sur le bateau de Lord Beckett
    Jack Sparrow : D'après mes calculs, nous avons réglé nos dettes une fois pour toutes.
    Lord Beckett : Grâce à votre mort ? Cela dit, vous revoilà.
    Jack Sparrow : Fermez les yeux et dites vous que c'est un mauvais rêve, je fais toujours comme çà.

  • Sur le Black Pearl
    Sao Feng : Mon équipage se suffit à lui-même.
    Mercer : La Compagnie équipe ses propres vaisseaux.
    Will à Sao Feng : Vous aviez dit que je commanderais le Black Pearl.
    Sao Feng : C'est ce que j'avais dit. [Il fait mettre Will et Elizabeth aux arrêts]
    Sao Feng à Mercer : Beckett avait dit que le Black Pearl serait à moi !
    Mercer : Lord Beckett tient à ce navire que seul peut distancer le Hollandais Volant.
    Barbossa à Sao Feng : Dommage qu'il ne soit pas obligé d'honorer le code de la Confrérie des Pirates, parce que l'honneur est extrêmement rare ces temps-ci !
    Sao Feng : Il n'y a aucun honneur à demeurer au côté des perdants. Rejoindre le camp des vainqueurs, voilà ce qui est de bonne guerre.
    Barbossa : Alors vous croyez qu'on a échoué ?
    Sao Feng : Ils ont le Hollandais Volant et le Pearl ! Dis-moi ce que possède la confrérie ?
    Barbossa : Nous, nous avons Calypso.
    Sao Feng : Calypso ! Une antique légende.
    Barbossa : Non, la déesse elle-même, prisonnière d'une simple enveloppe charnelle. Imagine, tous les pouvoirs de l'Océan déchaînés contre notre ennemi. Et je compte la libérer. C'est pour çà que j'ai réuni le tribunal de la Confrérie. Toute la Confrérie.
    Sao Feng : Qu'est-ce que vous proposez, Capitaine ?
    Barbossa : Qu'est-ce que vous accepteriez, Capitaine ?
    Sao Feng : La fille...
    Elizabeth : Quoi ?
    Will : On ne marchande pas Elizabeth.
    Barbossa : Absolument hors de question.
    Sao Feng : Ce n'est pas une question.
    Elizabeth : C'est d'accord.
    Will : Quoi ? Je ne suis pas d'accord.
    Elizabeth : Tout çà, c'est ta faute. S'il faut çà pour nous libérer, c'est d'accord !
    Will : Elizabeth, ce sont des pirates !
    Elizabeth : Je crois avoir suffisamment d'expérience avec les pirates !
    Barbossa à Sao Feng : Il me semble que nous avons un accord.
    Lord Beckett à Jack : Vous êtes malade !
    Jack : Et je remercie le ciel parce qu'autrement je ne pourrais pas faire çà. [Il se catapulte sur le Pearl à l'aide d'un canon]
    Jack : Et je n'ai même pas eu besoin de boire une seule goutte de rhum.
    Jack, à propos de Will : Mettez ce pestilentiel traître, ce crapaud visqueux, ce serpent aux fers !

  • A bord du Hollandais Volant
    Elizabeth : Bill le Bottier ? Bill le Bottier ? Bill Turner ?
    Bill le Bottier : Bill le Bottier ? Vous connaissez mon nom, jeune fille ?
    Elizabeth : Oui, oui je connais votre fils. Will Turner.
    Bill le Bottier : William ? Ha Haha, il a réussi, il est vivant et il vous envoie pour me dire qu'il va venir me libérer. Hahahaha, Sacrebleu, il est en chemin !
    Elizabeth : Oui c'est vrai, il est vivant. Et il vous aidera s'il le peut.
    Bill le Bottier : Il ne viendra pas. Il ne peut rien pour moi.
    Elizabeth : Vous êtes son père !
    Bill le Bottier : Je vous connais. Il m'a parlé de vous. Il ne peut pas me sauver, il ne viendra pas à cause de vous.
    Elizabeth : De moi ?
    Bill le Bottier : Vous êtes Elizabeth.
    Elizabeth : Oui, je suis Elizabeth.
    Bill le Bottier : Si Jones se fait tuer, son assassin devra prendre sa place, Capitaine à jamais. Le Hollandais Volant doit toujours avoir un Capitaine. Et s'il vient me sauver, c'est vous qu'il perd.
    Elizabeth : Je vois.
    Bill le Bottier : Il ne me choisira pas. Je ne me choisirais pas. Dites-lui de pas venir. Dites-lui de pas s'approcher. Dites-lui que c'est trop tard. Je fais déjà partie du navire et de l'équipage.
    Elizabeth : Bill le Bottier.
    Bill le Bottier : Vous connaissez mon nom, jeune fille ? Vous connaissez mon nom ?
    Elizabeth : Oui, je connais votre fils.
    Bill le Bottier : William ? Il va venir me sauver. Vous verrez, vous verrez. Il l'a promis.

  • A bord du Black Pearl
    Jack à Will : T'as réussi à t'enfuir encore plus vite que je ne pensais. William, tu ne remarques rien ? Ou plutôt, ne remarques-tu pas l'absence de ce que tu devrais remarquer ?
    Will : Tu n'as pas fait donner l'alarme.
    Jack : Etrange hein ? Mais pas autant que çà. [Il regarde le cadavre que Will est en train d'attacher à un tonneau] Et t'as trouvé çà tout seul, comme un grand !
    Will : Non. Je me suis dit 'Penses comme Jack'.
    Jack : Et c'est tout ce que çà t'a inspiré ? Conduire Beckett à la Baie des naufragés pour gagner sa confiance ? Servir tes seuls intérêts ? Je crois que tu me connais très mal. Et dis-moi, est-ce que ta bien-aimée a approuvé ce plan ? Ah, tu n'as pas jugé bon de l'en informer.
    Will : Je vais bientôt la perdre. Chaque pas que je fais vers mon père m'éloigne un peu plus d'Elizabeth.
    Jack : Si tu fermes ton coeur à Elizabeth, tu vas forcément la perdre. Si je peux prêter ma machette à ton intellect foisonnant... Saches que tu n'es pas obligé de faire un choix. Change la donne. Laisse quelqu'un d'autre se débarrasser de Jones.
    Will : Qui ? Toi ?
    Jack : La mort a une curieuse façon de faire le tri parmi les priorités. Je monte à bord du Hollandais Volant pour trouver le coeur. J'embroche le palpitant, ton père est libéré de sa dette, tu es libre d'épouser ta charmante meurtrière.
    Will : Et tu es prêt à t'arracher le coeur et à devenir esclave du Hollandais Volant ? A jamais ?
    Jack : Non, mon gars. Je serais libre à jamais. Libre de voguer où bon me semble, libéré de la mort elle-même.
    Will : Il te faudra accomplir ton devoir et transporter l'âme des morts vers l'autre monde, ou finir comme Davy Jones.
    Jack : Je crois que je ne suis pas fait pour les tentacules. Mais l'immortalité me conviendrait. [Il tend son compas à Will]
    Will : Pour quoi faire ?
    Jack : Penses comme moi, il te comprendra. [Il s'approche de Will et lui souffle au visage. Dégoûté et déséquilibré, Will tombe à l'eau. Jack lui balance le tonneau où est attaché un cadavre.]
    Jack : Mes hommages à Davy Jones !
    Will, se raccrochant à son tonneau : Je déteste cet homme !

  • A bord du Hollandais Volant
    Norrington à Elizabeth : Nos destins sont étroitement mêlés, Elizabeth, mais jamais ils ne se rejoignent. [Il l'embrasse] Partez maintenant. Davy Jones au Commodore Norrington, mourant : James Norrington, est-ce que tu as peur de la mort ?
    [Norrington lui transperce la poitrine avec l'épée forgée par Will]
    Davy Jones : Ca doit vouloir dire non. Jolie épée. Davy Jones : On ne peut pas me convoquer comme un vulgaire moussaillon.
    Lord Beckett : C'est pourtant ce que je fais. Je pense que vous vous connaissez ?
    Davy Jones : Hahaha, on revient se joindre à mon équipage, Maître Turner.
    Will : Pas le vôtre, le sien. Jack Sparrow vous salue, Jones.
    Davy Jones : Sparrow ?
    Will, à Lord Beckett : Vous ne lui avez pas dit ?
    Will, à Davy Jones : Nous avons réussi à sauver Jack, ainsi que le Black Pearl.
    Davy Jones : Y'a t-il autre chose que vous ayez oublié de me dire ?
    Lord Beckett : Il y a une chose, beaucoup plus préoccupante. Il me semble que vous connaissez une personne nommée "Calypso."
    Davy Jones : Oh, ah, pas une personne. Une déesse païenne, qui prend plaisir à nous faire miroiter nos rêves les plus fous avant qu'ils se révèlent insignifiants et médiocres. Le monde se porte mieux sans elle.
    Will : Ce n'est plus tout à fait le cas. La confrérie a l'intention de la libérer.
    Davy Jones : Non ! Ils n'en n'ont pas le droit ! La première Confrérie a promis de l'emprisonner à jamais. C'était notre pacte !
    Lord Beckett : Votre pacte ?
    Davy Jones : Oui, je leur ai montré comment l'emprisonner. On ne pouvait pas se fier à elle. Elle ne m'a pas laissé le choix. Nous devons agir avant qu'ils la libèrent.
    Will : Vous l'aimiez ?
    Davy Jones : Moi ?
    Will : C'était cette femme, et vous l'avez trahie ?
    Davy Jones : C'est elle qui a fait semblant de m'aimer. C'est elle qui m'a trahi !
    Will : Et après quelle trahison vous êtes vous arraché le coeur, Capitaine ?
    Davy Jones, envoyant valser la tasse de thé de Will : Ne me pousse pas à bout !
    Will : Je n'avais pas terminé. Vous allez libérer mon père. Et vous allez garantir la sécurité d'Elizabeth, ainsi que la mienne.
    Lord Beckett : Vous êtes exigeant, Monsieur Turner. Il va vous falloir nous prouver votre valeur.
    Davy Jones : Quant à moi, j'accepterai un seul prix : Calypso doit mourir.
    Will : Calypso est à bord du Black Pearl. Jack a mené le Black Pearl à la Baie des Naufragés.
    Lord Beckett : Vous n'êtes plus à son bord. Alors comment proposez-vous de nous y conduire ?
    Will, brandissant le compas de Jack : Que désirez-vous le plus au monde ?

  • Sur l'île des Naufragés
    Barbossa : Etant donné que c'est moi qui vous ait convoqué, je déclare ouvert le 4ème tribunal de la Confrérie. Afin de vérifier votre statut et votre droit à la parole, présentez-moi vos pièces de huit, mes amis capitaines !
    Pintel à Gibbs : C'est pas des pièces de huit ! C'est de la pacotille.
    Gibbs : Oui, d'après le premier plan, il fallait neuf pièces de huit pour vaincre Calypso. Mais à l'époque du 1er tribunal, la Confrérie n'avait plus un seul sou en poche.
    Pintel : Il faut appeler çà autrement.
    Gibbs : Et comment ? Les neuf pièces de quoi ? De bric-à-brac, d'immondices et de camelote ? Ah ouais, ce serait digne de la piraterie. Barbossa : Et de par le code, un acte de guerre, ce qui me paraît être le cas, peut être uniquement déclaré par le Roi des pirates.
    Jack : Pure invention de ta part !
    Barbossa : Invention ? J'en appelle au Capitaine Teague, gardien du code !
    Porte-parole de Sri Sumbhajee : Sri Sumbhajee proclame que tout cela n'est que folie ! Au diable le code, on n'en a rien à f... [Il s'écroule, tué d'une balle entre les deux yeux.]
    Teague, qui souffle sur son pistolet fumant : Le code, c'est la loi. [A Jack] T'es sur mon chemin, petit.
    Pintel : Le code...
    Ragetti : Etabli par Morgan et Bartolomiew. [Teague siffle le chien qui lui amène les clés du codex]
    Ragetti, qui reconnaît le chien laissé sur l'île aux Cannibales : Mais est-ce que ? Comment ?
    Teague : Peut-être des tortues de mer.
    Pintel : Les tortues... Jack : Quoi ? Tu as tout vu, tout fait, tu as survécu. C'est çà le truc, hein ?
    Teague : Survivre ? Tu sais, il ne s'agit pas de vivre à jamais, Jackie. Le truc, c'est de vivre avec soi-même, à jamais.
    Jack : Maman va bien ? [Teague lui montre sa mère en tête réduite.]
    Jack : Elle a bonne mine.

  • Pourparlers
    Barbossa à Will : Tu es le misérable qui a conduit ces loups à notre porte.
    Lord Beckett : Ne blâmez pas Turner, c'est seulement l'instrument de votre trahison. Si vous voulez voir son grand architecte, regardez à votre gauche. [Barbossa regarde Elizabeth qui regarde Jack qui regarde à sa gauche]
    Jack : J'ai pas les mains sales. Enfin, au sens figuré.
    Will : Je n'ai agit que dans mon intérêt, et de mon propre chef. Jack n'a rien à voir avec çà.
    Jack : Bien parlé ! Ecoutez l'instrument !
    Elizabeth : Je suis montée à bord du Hollandais Volant. Je sais que tu portes un fardeau, mais tu te bats pour une cause perdue.
    Will : Nulle cause n'est perdue, s'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle.
    Lord Beckett : Si Turner n'a pas agi pour votre compte, comment en est-il arrivé à m'offrir ceci ? [Il exhibe le compas de Jack] Vous vous êtes engagé vers moi, Jack, à me livrer les pirates et les voilà. [Il lance son compas à Jack] Ne soyez pas timide, avancez, revendiquez votre rétribution.
    Davy Jones : Ta dette envers moi n'a toujours pas été satisfaite, Jack. Tu me dois un siècle d'esclavage à bord du Hollandais Volant. Pour commencer.
    Jack : Cette dette a été entièrement payée, avec l'aide de mes amis.
    Davy Jones : Tu t'es évadé !
    Jack : Techniquement...
    Elizabeth : Je propose un échange. Will vient avec nous et nous vous laissons Jack.
    Will : D'accord.
    Jack : Pas d'accord.
    Lord Beckett : D'accord.
    Barbossa à Elizabeth : Jack est un Seigneur des pirates lui aussi, vous n'avez pas le droit.
    Elizabeth : Je suis Roi.
    Jack : A votre service, Sérénissime.
    Barbossa à Jack : Misérable ! Si tu veux révéler un secret, je pourrais bien aussi révéler le mien.
    Jack : C'est le premier arrivé qui gagne.
    Davy Jones à Jack : Est-ce que tu as peur de la mort ?
    Jack : Tu n'as même pas idée.
    Lord Beckett : Prévenez votre confrérie. Ou vous vous battez et chacun de vous mourra, ou vous ne vous battez pas, et il y aura éventuellement quelques survivants.
    Elizabeth : Vous avez tué mon père.
    Lord Beckett : Il a choisi sa destinée.
    Elizabeth : Et vous avez choisi la vôtre. Nous allons nous battre et c'est vous qui mourrez.
    Lord Beckett : Ainsi soit-il.
    Will à Elizabeth : Tu es roi ?
    Elizabeth : Du tribunal de la Confrérie, grâce à Jack.
    Jack : Peut-être qu'il sait vraiment ce qu'il fait.

  • La délivrance de Calypso
    Will : Tia Dalma ! Calypso. Quand la première confrérie vous a emprisonné, qui leur a expliqué comment il fallait s'y prendre ? Je vous en conjure, qui vous a trahi ?
    Calypso : C'est la faute d'un homme.
    Will : Davy Jones !

  • A bord du Black Pearl
    Elizabeth : Ce n'est pas terminé.
    Will : On peut encore se battre.
    Gibbs : Nous avons une armada contre nous et aucune chance face au Hollandais Volant.
    Elizabeth : Il nous reste une petite chance.
    Barbossa : La vengeance ne ramènera pas votre père Mademoiselle Swann. Je ne tiens pas à mourir pour une cause perdue.
    Elizabeth : Vous avez raison. Alors pourquoi mourrons-nous ? Tous écoutez-moi ! Ecoutez ! Nos frères attendent que nous lancions l'offensive, que le Black Pearl les guide. Et que vont-ils voir ? Une bande de rats effrayés à bord d'une vieille épave ? Non ! Non, ils ne verront que la liberté et des hommes libres. Et nos ennemis ne verront que les éclairs de nos canons. Ils n'entendront que le fracas de nos sabres. Ils sauront que vous et moi nous sommes capables de tout. Par la sueur de notre front et la force de nos bras et le courage de notre coeur. Chers amis, hissez nos couleurs.
    Will : Hissons nos couleurs.
    Ragetti : Hissons nos couleurs.
    Pintel : Hissons nos couleurs !
    Gibbs : Oui, le vent souffle pour nous, que voulez-vous de plus ?
    Elizabeth : Hissez nos couleurs ! Gibbs : Maelström !
    Elizabeth : Capitaine Barbossa ! Il faut que vous preniez la barre.
    Barbossa : Oui vous avez raison ! [...] La mort est une journée qui mérite d'être vécue.

  • En prison, à bord du Hollandais Volant
    Jack, qui tourne en rond : Penser comme Will, penser comme Will, penser comme Will, penser comme Will, penser comme Will, penser comme Will... Un levier. [Prend un levier et soulève la porte de la prison. Souhaitez-nous bonne chance, on en aura besoin.
    Jack 2 : Il me manque déjà.
    Jack 3 : Tout à fait charmant cet homme.
    Jack 4 : On ne bouge plus ! J'ai fait tomber ma cervelle.

  • Le mariage au coeur de la bataille.
    Will : Elizabeth. Elizabeth ! Veux-tu m'épouser ?
    Elizabeth : Je ne crois pas que ce soit le moment idéal pour çà !
    Will : Ca pourrait bien être le dernier. Je t'aime. J'ai pris ma décision, quelle est la tienne ?
    Elizabeth : Barbossa ! Mariez-nous !
    Barbossa : J'ai peur d'être un peu débordé pour le moment !
    Will : Barbossa, vite !
    Barbossa : Si vous insistez ! Mes chers enfants nous sommes réunis ici aujourd'hui... pour clouer tes entrailles sur le mât chien galeux !
    Will : Elizabeth Swann, veux-tu me prendre pour époux ?
    Elizabeth : Je le veux ! Will Turner, est-ce que tu veux... me prendre pour femme... pour le meilleur et pour le pire. Je crois que le pire est à envisager.
    Will : Je le veux.
    Barbossa : En tant que capitaine de ce navire, je vous déclare... Embrasse-là ! Embrassez-vous ! Allons-y !

  • Sur le Hollandais Volant
    Will, à son père qui l'empêche de prendre le coffre de Davy Jones : Arrête ! C'est moi ! C'est moi, Will ! Ton fils !
    Davy Jones, à Elizabeth qui vient d'aborder : Espèce de sorcière ! Tu ne crois tout de même pas que je vais t'épargner !
    Elizabeth : C'est pour çà que j'ai pris cette épée !
    Will, à son père : Je n'ai pas l'intention de te tuer. Je te fais une promesse. [Davy Jones s'apprête à tuer Elizabeth, Will l'embroche par derrière]
    Davy Jones : William Turner, as-tu perdu la mémoire ? Je ne suis qu'un pauvre erre sans coeur. [Il regarde Will et Elizabeth, à terre] Ah, l'amour, une erreur et une faute graves ! Et on tranche ses liens si facilement. Dis-moi, William Turner, as-tu peur de la mort ?
    Jack, tenant dans ses mains le coeur de Davy Jones et un couteau : Et toi ? Quelle joie d'avoir le droit de vie et de mort dans le creux de sa main.
    Davy Jones : Tu es d'une cruauté sans pareille, Jack Sparrow !
    Jack : La cruauté est affaire de perspective.
    Davy Jones : Tu crois çà ? [Il se retourne et plante son épée dans le coeur de Will] [Se tourne vers Jack ] Ha ha hahaha
    Elizabeth, à Will, mourant : Will, ne m'abandonnes pas. Ca va aller !
    Bill : William, mon fils ! Aaah ! [Il se jette sur Davy Jones]
    Elizabeth : Will ! Will, regarde-moi. Regarde-moi !
    Davy Jones : Sache qu'on ne peut se soustraire à mon jugement, Bill ! [Jack aide Will à embrocher le coeur de Davy Jones]
    Davy Jones : Ahhh ! Calypso... [Il tombe dans le Maelström. Will meurt]
    Elizabeth à Will : Non, non !
    L'équipage du Hollandais Volant : Partie du navire, partie de l'équipage, partie du navire, partie de l'équipage, partie du navire, partie de l'équipage.
    Elizabeth à Will : Non ! Ne m'abandonnes pas Will ! Non ! Non ! Je ne t'abandonnerai pas ! [Jack éloigne Elizabeth.]
    Bill, qui s'approche du cadavre de son fils : Le Hollandais Volant aura un capitaine. [Il lui arrache le coeur.]
    Jack, à Elizabeth qu'il emmène, accroché à un parachute improvisé dans une voile : Accrochez-vous ! Lord Beckett, sur L'Endeavour : Ca n'a rien de personnel, Jack. Dites-vous que c'est de bonne guerre. [Regardant le Hollandais Volant surgir de la mer] Oh, il a survécu.
    Will, Capitaine du Hollandais Volant : Parez à canonner !
    Jack, sur le Black Pearl : Toutes voiles dehors !
    Barbossa : Oui, toutes voiles dehors !
    Second, à Lord Beckett, qui se décompose en voyant que son navire va être pris entre deux feux : Quels sont vos ordres ? Vos ordres !
    Gibbs à Jack : Capitaine ?
    Jack : Feu !
    Gibbs : Feu !
    Will : Feu !
    Barbossa : Feu !
    Elizabeth : Faites feu !
    Second, à Lord Beckett : Vos ordres, quels sont vos ordres !
    Homme d'équipage, à Lord Beckett : Monsieur, que devons-vous faire ?
    Lord Beckett, pétrifié : Dites-vous que c'est de bonne guerre.
    Second, à l'équipage : On abandonne le navire ! Abandonnez le navire, abandonnez le navire ! [Lord Beckett finit avec son navire]
    Marty, qui regarde le reste de l'Amarda : Ils virent de bord ! [L'équipage pousse des cris de victoire, tout le monde lance son chapeau en l'air. Même joie pour les pirates étrangers sur les autres bateaux. Teague lance son chapeau en l'air.]
    Jack : Monsieur Gibbs !
    Gibbs : Capitaine ?
    Jack, tendant son tricorne à Gibbs : Tu peux lancer mon tricorne en l'air, si tu veux.
    Gibbs : Oui, oh oui oui, Capitaine. Hourra ! [Il lance le tricorne de Jack au milieu de l'équipage]
    Jack : Maintenant, va le chercher.

  • A bord du Hollandais Volant
    Bill le bottier, à Will : Quels sont les ordres ?
    Will : Tu n'es plus esclave de ce navire. Tu es libre.
    Bill le bottier : Je le sais. Et c'est une bonne chose, mais... si j'ai bonne mémoire, y'a quand même une dette que j'ai pas payé, si tu veux bien de moi.
    Will : Prenez la barre, Monsieur Turner.
    Bill le bottier : A vos ordres, Capitaine Turner. [Will regarde Elizabeth, sur le Black Pearl]
    Bill le bottier : Ce vaisseau a de nouveau une raison d'être. Mais là où nous allons, elle ne peut venir. Un jour à terre, dix ans en mer. C'est cher payé pour un beau geste.
    Will : Ca dépend de cette journée.
    Gibbs à Elizabeth : Votre carrosse vous attend Votre Altesse. Les rames sont dedans.
    Barbossa, saluant Elizabeth : Madame Turner.
    Pintel, s'inclinant : Au revoir, poupée.
    Elizabeth à Jack : Jack, ça n'aurait jamais pu marcher entre nous.
    Jack : Vous aimeriez vous en convaincre... [Elizabeth veut l'embrasser]
    Jack, refusant : Une fois suffit amplement.
    Elizabeth : Merci.

  • A terre
    Will à Elizabeth : Il me faudrait l'autre botte. [Elizabeth s'approche, Will lui retire amoureusement sa botte]
    Will : Le soleil va se coucher. [Il se dirige vers le coffre qui contient son coeur]
    Will : Il t'a toujours appartenu. [Il tend le coffre à Elizabeth] Tu me promets d'y veiller ?
    Elizabeth : Oui. Oui ! Will !
    Will : N'oublie pas de surveiller l'horizon.

  • Sur les quais
    Jack : J'admets qu'il a tendance à donner de la gîte à bâbord et qu'il lui arrive à l'occasion d'effrayer les jeunes filles. Mais je vous promets, mes colombes, que vous ne serez pas déçues.
    Giselle : C'est çà ? [Elle vient d'apercevoir une barque aux voiles noires attachée au quai]
    Scarlett : Le Black Pearl ?!
    Giselle : Il n'est pas très grand !
    Jack à Giselle : Ma poule, çà c'est un canot.
    Giselle : Ah ?
    Jack : Mon vaisseau est magnifique et féroce et énorme et euh... et ailleurs. Pourquoi ailleurs ?
    Giselle : C'est pas celui-là ?
    Jack : Si ! Il est là. Qu'est-ce qu'il fait là ? De près il fait plus grand.
    Scarlett : Mais Jack, t'as promis de nous emmener en balade !
    Giselle à Scarlett : Mais c'est moi qu'il devait emmener d'abord !
    Scarlett : Quoi ? Espèce de...
    Giselle : C'est moi qu'il préfère !
    Scarlett : C'est pas ce qu'il m'a dit...
    Giselle : Quelle menteuse !
    Jack, qui s'approche de Gibbs endormi sur le quai et lui renverse son verre de rhum sur la tête : Monsieur Gibbs - est-ce que par hasard tu sais pourquoi mon navire est parti !?
    Gibbs : Parti ? On y est sur le navire... [Il se réveille complètement] Jack ! Le navire est parti !
    Jack : Sans blague !
    Jack, à Giselle et Scarlett qui se battent : Mes chéries, veuillez fermer votre caquet. Ecoutez-moi.
    [A Giselle] Oui, je t'ai menti.
    [A Scarlett] Non, tu n'es pas mon genre.
    [A Giselle] Bien sûr que cette robe te boudine.
    [A Scarlett] Je suis jamais allé à Bruxelles.
    [A Giselle] Ca se prononce Ir-ré-vé-ren-cieux.
    [A Scarlett] Figure toi que non. J'ai jamais rencontré Pizarro, mais j'aime ses pizzas.
    [A toutes les deux] Et tout cela n'a pas la moindre importance à côté du fait que mon navire s'est envolé une fois de plus. Vous comprenez ?
    [Giselle et Scarlett se regardent, giflent Jack qui se tourne vers Gibbs et le gifle à son tour]
    Gibbs, qui accepte la gifle : On se remet en chasse.
    Jack : Et on fait main basse.
    Gibbs, s'éloignant avec Giselle et Scarlett : Dites-moi mesdames, que savez-vous des tortues de mer ?

PIRATES DES CARAÏBES - LE SECRET DU COFFRE MAUDIT

  • A Port Royal
    Elizabeth : Pourquoi font-ils çà ?
    Will : Je n'en sais rien. Tu es ravissante.
    Elizabeth : On dit que le mari ne doit jamais voir sa promise avant le mariage.
    Will : Lord Beckett ! Je crois que nous avons une question sans réponse nous aussi.
    Elizabeth : Nous sommes sous la juridiction du gouverneur de Sa Majesté à Port Royal et vous devez nous dire de quoi nous sommes inculpés.
    Gouverneur Swann : Vous êtes accusés d'avoir conspiré pour libérer un homme inculpé de crimes envers la Couronne et L'Empire. Et condamnés à mort. C'est pourquoi la p...
    Lord Beckett : C'est pourquoi la peine de mort vous sera également infligée à mon grand regret. Vous vous souvenez peut-être d'un pirate dénommé Jack Sparrow ?
    Will et Elizabeth : Capitaine !
    Elizabeth : Le capitaine Jack Sparrow.
    Lord Beckett : Le capitaine Jack Sparrow. Oui, je n'en doutais pas.

  • Sur le Black Pearl
    Marty regardant le parchemin : C'est une clé !
    Jack : Mieux ! Bien plus mieux ! C'est là le croquis d'une clé. Les amis, à quoi servent les clés au juste ?
    Homme d'équipage : Les clés déverrouillent des trucs ?
    Gibbs : Et quoi que cette clé déverrouille, à l'intérieur il y a sûrement un objet de valeur. On va donc chercher à découvrir ce que cette clé déverrouille.
    Jack : Non. Parce que sans la clé, on ne déverrouillera pas ce qu'on a pas encore a déverrouiller. Alors à quoi servirait de trouver d'abord ce qu'il faut qu'on déverrouille, à supposer qu'on le trouve, avant même d'avoir trouvé la clé qui le déverrouille ?
    Gibbs : Alors, faut d'abord trouver la clé !
    Jack : Ce que tu dis n'a aucun sens.

  • Dans le bureau de Lord Beckett
    Lord Beckett : Sachez très cher que la compagnie des Indes requiert vos services. Nous voudrions vous engager comme agent pour une transaction commerciale avec notre ami commun : le capitaine Sparrow.
    Will : C'est plus une relation qu'un ami. Comment le connaissez-vous ?
    Lord Beckett : Nous étions en affaires autrefois. Et chacun de nous a laissé sa marque sur l'autre.
    Will : Quelle marque a t-il laissé sur vous ?
    Lord Beckett : Grâce à vos efforts, Jack Sparrow a été libéré. J'aimerai que vous puissiez le retrouver et récupérer certaines propriétés en sa possession.
    Will : Récupérer ? Je vais devoir le défier ?
    Lord Beckett : Marchandez. Des lettres de marque. Offrez lui l'équivalent d'une complète amnistie. Jack sera libre. Un corsaire au service de l'Angleterre.
    Will : J'avoue douter que Jack considère qu'être libre consiste à avoir un emploi.
    Lord Beckett : Liberté... Jack Sparrow est un homme du passé. Le monde rétrécit. Les mers et les océans de nos cartes se précisent. Jack doit trouver sa place dans le nouveau monde ou périr. Un peu comme vous, Monsieur Turner. Vous et votre chère fiancée, vous risquez la potence.
    Will : Vous auriez à la fois Jack et le Black Pearl.
    Lord Beckett : Le Black Pearl.
    Will : Cette propriété que vous convoitez tant.
    Lord Beckett : Un navire ? Loin de là. Sachez que l'objet en question est d'ailleurs beaucoup plus petit et précieux en même temps. Un objet que Monsieur Sparrow aime à avoir sur lui à tout moment. Un compas ? Ah, vous savez donc. Vous allez me rapporter ce compas ou j'annule notre accord.

  • Dans les cales du Black Pearl
    Bill le bottier : L'heure est venue Jack !
    Jack : Bill le bottier. Bill Turner.
    Bill : Ca a l'air d'aller Jack.
    Jack : Est-ce que je rêve ?
    Bill : Non.
    Jack : Je m'en doutais. Si je rêvais, y'aurait du rhum.
    Bill : T'as récupéré le Black Pearl, hein ?
    Jack : Quelques bons amis m'ont filé un coup de main. Ton fils.
    Bill : William ? Il a fini pirate en fin de compte.
    Jack : Et à quoi dois-je le plaisir de tes furoncles ?
    Bill : Je viens de sa part. Davy Jones.
    Jack : Oh. C'est toi qu'il a choisi ? Il t'a enlevé pour le servir, hein.
    Bill : Je l'ai rejoint. J'ai pas eu le beau rôle dans la mutinerie contre toi. J'ai pris ton parti. Ca s'est mal terminé après çà. Ils m'ont attaché à un canon. Je m'suis retrouvé au fond de l'océan. La pression de l'eau m'écrasait littéralement. J'étais incapable de bouger. Incapable de mourir. Je m'suis dit que si j'avais le moindre espoir d'échapper à mon destin, je le saisirai. Je donnerai tout pour çà.
    Jack : C'est pas croyable ce que l'on peut faire pour éviter le jugement dernier.
    Bill : T'as fait un marché avec lui toi aussi. Il a remis le Black Pearl à flots pour toi. Y'a 13 ans que t'es capitaine de ce bateau.
    Jack : Techniquement...
    Bill : Jack ! Cette fois tu pourras pas t'en tirer par une pirouette. Ce qui s'est appliqué à moi s'applique à toi aussi. Un siècle durant, une âme condamnée à servir sur son navire.
    Jack : Oui, mais le Hollandais Volant a déjà un capitaine.
    Bill : Alors tu iras par le fond ! Son terrible Léviathan te pourchassera. Il fera à nouveau sombrer le Black Pearl et toi avec lui.
    Jack : Sais-tu quand ce vieux Jones pourrait lâcher sur nous cette terrible bestiole ?
    Bill prend la main de Jack : Ca je te l'ai dit il y a un instant. Ton heure est venue. La bête approche attirée par un appétit dévorant vers l'homme qui porte la marque noire.

  • Dans la prison de Port Royal
    Garde : Monsieur Swann !
    Gouverneur Swann : Gouverneur Swann, toujours. Vous croyez que je porte cette perruque pour me réchauffer la cervelle ?
    Elizabeth : Le compas de Jack ? Qu'est-ce que Beckett veux en faire ?
    Will : Peu importe. Je dois trouver Jack et le convaincre de revenir à Port Royal. En échange, les accusations contre nous seront abandonnées.
    Gouverneur Swann : Non , je crois qu'il vaut mieux qu'on assure ta liberté par nos propres moyens.
    Will : Vous manquez de confiance envers Jack ou envers moi ?
    Gouverneur Swann : Etre prêt à risquer votre vie pour sauver Sparrow ne signifie pas qu'il ferait de même pour qui que ce soit d'autre. Bien, où est ce chien avec les clés ?
    Elizabeth : J'ai confiance en toi. En nous deux. Où penses-tu le trouver ?
    Will : A Tortuga. Je commencerai par là et je ne m'arrêterai pas avant de le retrouver. Ensuite, je compte bien rentrer pour t'épouser.
    Elizabeth : Comme il se doit.
    Will : Ardemment, si tu veux encore de moi.
    Elizabeth : S'il n'y avait pas ces barreaux, ce serait fait... Je t'attendrais.
    Will : N'oublie pas de surveiller l'horizon.

  • Sur l'île aux Cannibales
    Will : Continue, la plage est par là.
    Marin : Peu importe, j'y vais pas, c'est beaucoup trop dangereux.
    Will : Quoi ?
    Marin : J'y vais pas, c'est trop dangereux je vous dis. Bon voyage, monsieur.
    Will : Jack ! Jack Sparrow ! Marty ! Cotton ! Où ils sont passés ? Ah, un visage familier.
    Le perroquet : Me mangez pas.
    Will : Je n'en ai pas l'intention.
    Le perroquet : Me mangez pas. Non, me mangez pas.
    Will : Gibbs. AAAhhhh ! Venez allez, approchez, qui veut y goûter ? J'peux faire çà toute la journée.
    Will : Jack ! Jack Sparrow ? Ah si tu savais à quel point j'suis heureux de te voir. Héhé. Jack, c'est moi ! Will Turner ! Dis leur de me reposer ! Jack, le compas, c'est tout ce que je veux. Elizabeth est en danger. On nous a arrêté parce que nous t'avions secouru. Elle risque la potence !
    Jack tout bas à Will : Sauve-moi !
    Will : Jack, mais qu'est-ce que tu leur as demandé de faire ? Non, penses à Elizabeth ! Jack !!!!
    Will : Pourquoi Jack nous ferait çà ? Il est vraiment leur chef ?
    Gibbs : Oui les Pelegostos ont fait de lui leur chef, mais il ne restera leur chef que s'il se comporte comme un chef.
    Will : Il n'a donc pas le choix, il est leur captif comme nous le sommes tous.
    Gibbs : Pire, en ce qui le concerne. Les Pelegostos s'imaginent que Jack est un dieu qui aurait pris forme humaine. Ils ont l'intention de lui faire le plaisir de le libérer de sa prison charnelle. Ils vont le rôtir et le dévorer.
    Will : Où est passé le reste de l'équipage ?
    Gibbs : Regarde ces cages. Devine avec quoi elles ont été faites. Le festin va bientôt commencer. Et Jack mourra quand on n'entendra plus les tambours.
    Will : On ne peut pas rester là comme çà. Il faut agir.
    Gibbs : Passez les jambes à travers et tâchez de grimper.
    Will : En avant, on aura besoin de tout le monde sur le Black Pearl !
    Autre cage : C'est pas vrai. Y'aura pas besoin de tout le monde pour appareiller. 6 hommes pourraient suffire. Oh d'accord.
    Will : En avant !
    Gibbs : Dépêchez-vous allez allez. Allez allez, allez allez allez allez vous n'avez rien dans le ventre ou quoi ! Allez jusqu'au sommet.
    Will : Arrêtez ! Stop !
    Gibbs : Quoi ?
    Will : Stop ! Chut chut.
    Gibbs : Mais qu'est qu'ils font ?
    Will : Stop !
    Autre cage : Un serpent ! Haaaaaaaaaa
    Will : Montez !
    Will : Coupez la corde ! Trouvez une pierre ! Faites rouler la cage ! Soulevez la cage, allez !
    Gibbs : Soulevez-là ! Comme la robe d'une pucelle ! Allez, courez, en avant !
    Will : Allez, courez !
    Gibbs : Par là les gars ! Abrites-toi !
    Pintel à Ragetti : Largue la ligne d'amarrage ! La ligne d'amarrage !
    Ragetti à Jack, le singe : Voleur, sale petit voleur poilu, rends le moi ! Sans le mordiller !
    Pintel à Ragetti : Largue la ligne d'amarrage !
    Ragetti : Il m'a volé mon oeil, et il veut pas me le rendre !
    Pintel : Et comment tu l'as récupéré la dernière fois ?
    Gibbs : Vous avez fait un excellent travail !
    Pintel : On a fait çà pour vous les gars ! Je savais que vous reviendriez !
    Gibbs : Parez à lever l'ancre, à vos postes !
    Will : Vous oubliez Jack ! Je ne partirais pas sans lui. On lève l'ancre !
    Gibbs : Larguez les amarres, vite ! Parez à hisser les voiles !

  • De retour sur le Black Pearl
    Will : Jack, Elizabeth est en danger.
    Jack : T'as songé à la surveiller de près, ou même à l'enfermer quelque part ?
    Will : Elle est enfermée, en prison. On va la pendre pour t'avoir secouru !
    Jack : Un jour ou l'autre, il faut bien assumer la responsabilité de ses propres erreurs.
    Will, saisissant une épée : C'est ton compas que je veux, Jack ! Je dois l'échanger contre sa liberté.
    Jack : Monsieur Gibbs !
    Gibbs : Capitaine ?
    Jack : On va avoir besoin de remonter le fleuve.
    Gibbs : Besoin ? Vous voulez dire un petit besoin de rien du tout ? Fugace quoi. Un genre de passade pour ainsi dire.
    Jack : Non, un vrai besoin, urgent et inébranlable.
    Will : Nous avons surtout besoin de faire voile vers Port Royal en toute hâte.
    Jack, montrant le parchemin à Will : William, je veux bien t'échanger ce compas si en retour tu m'aides à trouver ceci.
    Will : Tu veux que je trouve çà ?
    Jack : Non. Non, toi tu veux trouver çà. Parce que si tu trouves çà, tu te trouveras en prédisposition de trouver ou de localiser une autre découverte en découvrant le moyen de sauver ta demoiselle, mademoiselle. Compris ?
    Will : Cette chose est sensée sauver Elizabeth ?
    Jack : Dis-moi, est-ce qu'on t'a parlé de Davy Jones ?
    Will : Pas vraiment.
    Jack : Ouais, ça sauvera Elizabeth.

  • A bord de la barque qui les emmènent chez Tia Dalma
    Jack : Pourquoi Jack a t-il peur du grand large ?
    Gibbs : Ben si vous croyez à ces choses-là, il y a une bête qui est au service de Davy Jones. Une épouvantable créature avec des tentacules géants qui vous aspirent le visage et entraînent tout un navire dans les profondeurs abyssales : le Kraken. On dit que son souffle exhale une puanteur qui... beurk. Imaginez que votre tout dernier souvenir terrestre soit le rugissement du Kraken et la pestilentielle odeur de mille cadavres en putréfaction. Si vous croyez à ces choses-là....
    Will : Et la clé lui épargnera la bête ?
    Gibbs : C'est justement la question que Jack veut trancher. Au point même de vouloir lui rendre visite. A elle.
    Will : Elle ?
    Gibbs : Ouais.

  • Chez Tia Dalma
    Tia Dalma à Will : Toi ! Toute ta vie sera guidée par un destin tellement plus fort que toi. William Turner.
    Will : Est-ce que vous me connaissez ?
    Tia Dalma : C'est toi qui veut me connaître.
    Will : Nous devons trouver ceci, et découvrir ce qu'elle ouvre.
    Tia Dalma à Jack : Le compas que tu m'as dérobé, il ne peut pas t'y conduire ?
    Jack : P'tet bien. Pourquoi ?
    Tia Dalma : Jack Sparrow n'a pas l'air de savoir ce qu'il souhaite. Ou bien le sais-tu tout en refusant de le revendiquer pour toi ? Ta clé ouvre un coffre et tu convoites en réalité ce qu'il contient. Pas vrai ?
    Gibbs : Qu'est-ce qu'il contient ?
    Pintel : De l'or, des joyaux ? Des titres et des papiers d'une valeur inestimable ?
    Ragetti : Rien de mauvais augure j'espère ?
    Tia Dalma : Vous connaissez sûrement Davy Jones. Un grand aventurier. Un grand marin. Et un jour, il tomba dans les filets de ce qui fâche tous les hommes.
    Will : Qu'est-ce qui fâche tous les hommes ?
    Tia Dalma : Devines, chéri.
    Gibbs : L'océan ?
    Pintel : Le calcul mental.
    Ragetti : La dichotomie du bien et du mal.
    Jack : Une femme !
    Tia Dalma : Une femme fatale. Il tomba amoureux.
    Gibbs : Non non. On dit que c'est de l'océan qu'il est tombé amoureux.
    Tia Dalma : Même histoire, différente version, et elles sont toutes justes. C'était bien une femme comme moi, aussi changeante et dure et aussi indomptable que l'océan. Jamais son amour pour elle ne s'éteignit. Il lui était devenu impossible de vivre tellement il souffrait. Mais il ne souffrait pas assez pour mourir.
    Will : Dites-moi exactement ce qu'il a mis dans son coffre.
    Tia Dalma : Il y a mis son coeur.
    Ragetti : Littéralement ou métaphoriquement ?
    Pintel : Il a pas pu vraiment mettre son coeur dans un coffre. Ou bien...
    Tia Dalma : Ca ne valait plus la peine d'éprouver les petites joies passagères de la vie. Alors, après s'être arraché le coeur de la poitrine, il l'enferma dans un coffre avant de le cacher aux yeux du monde entier. La clé ? Il l'a constamment avec lui quoi qu'il arrive.
    Will à Jack : Tu le savais...
    Jack : J'te jures que non. J'ignorais où étais la clé. Maintenant on sait. Tout ce qui reste à faire, c'est grimper à bord du Hollandais Volant, prendre la clé et tu repars à Port Royal pour sauver ta donzelle.
    Tia Dalma à Jack : Fais-moi voir ta main !
    Gibbs : La marque noire !
    Ragetti : La marque noire !
    Pintel : La marque noire !
    Jack : Mais rassurez-vous, çà ne m'a pas rendu sourd !
    Tia Dalma : J'ai ce qu'il te faut. Où est-ce que je l'ai mise ? ici. Allons ma beauté. Il y a si longtemps Davy Jones ne peut rentrer au port et fouler la terre ferme qu'une fois seulement tous les dix ans. C'est à terre que tu seras en sécurité Jack. Alors emporte cette terre avec toi.
    Jack : De la terre ? Un bocal plein de terre ?
    Tia Dalma : Oui.
    Jack : Est-ce que ce bocal de terre peut me servir ?
    Tia Dalma : Si tu n'en veux pas Jack, tu peux me le rendre.
    Jack : Non.
    Tia Dalma : Alors il te servira. Héhéhé.
    Will : Il me semble que nous devons trouver le Hollandais Volant, n'est-ce pas ?
    Tia Dalma : Guidés par le destin !

  • Sur le Black Pearl
    Will regardant un bateau naufragé : C'est çà votre Hollandais Volant ? Il n'est pas très impressionnant.
    Jack : Toi non plus. Surtout ne le sous-estime pas.
    Gibbs : Ben il doit avoir heurté un récif.
    Jack : C'est quoi ton plan ?
    Will : Je monte à bord et je fouille le navire pour trouver ta fichue clé.
    Jack : Et s'il y a un équipage ?
    Will : J'étriperais ceux qu'il y aura sur mon chemin.
    Jack : J'adore. Simple, facile à se rappeler.
    Homme d'équipage : Votre carrosse vous attend Majesté.
    Jack à Will : Oy ! Si jamais tu te faisais capturer, t'as qu'à dire que Jack Sparrow t'as envoyé régler sa dette. Ca pourrait te sauver la vie.

  • Sur le bateau naufragé
    Davy Jones à Will : Tu n'es encore ni mort ni mourant, alors qu'est ce que tu es venu faire ici ?
    Will : Jack Sparrow m'envoie régler sa dette.
    Davy Jones : Qu'est-ce que tu es venu faire ici ?
    Will : Jack Sparrow m'envoie régler sa dette.
    Davy Jones : Régler sa dette ? Je pourrais accepter même si je dois en souffrir.

  • Sur le Hollandais Volant
    Homme d'équipage : Sécurisez le palan de levage Monsieur Turner ! Dépêchez-vous !
    Will : Ecartes-toi !
    Bill Turner : Ne te mêles pas de çà ! Lâche çà mon gars ! [Le palan lâche] Non !
    Homme d'équipage : Remets-moi ce cafard sur ses pattes ! 5 coups de fouet pour t'apprendre à rester concentré.
    Bill Turner : Non !
    Homme d'équipage : Tu m'empêches t'accomplir mon devoir ? Tu seras puni toi aussi.
    Bill Turner : Non, je serais le seul.
    Davy Jones : Ah oui vraiment ? Et qu'est-ce qui peux justifier un tel acte de charité ?
    Bill Turner : Mon fils. C'est mon fils.
    Davy Jones : [Rires] Mais quelle coïncidence ! C'est absolument incroyable. Nous lui avons promis 5 coups de fouet à ce qu'il me semble.
    Bill Turner : Non, je refuse.
    Davy Jones : La vérité est sortie du puits Monsieur Turner. Et votre fils sera châtié par la main du maître d'équipage ou la vôtre.
    Bill Turner : Oh non.
    Davy Jones : Fouettez-le !
    Bill Turner : Non ! [Il saisit le fouet et frappe Will]
    Homme d'équipage à Will : T'a été privilégié mon gars !
    Bill Turner : Will !
    Will : J'ai pas besoin de ton aide.
    Bill Turner : Le maître d'équipage se vante de détacher la chair des os à chaque coup de fouet.
    Will : Tu veux faire passer ce que tu viens de faire pour un acte de compassion ?
    Bill Turner : Oui. Un siècle entier de labeur à perdre ton identité petit à petit pour te retrouver comme ce pauvre Wyvern. Quand tu prêtes serment au Hollandais Volant, t'en sors pas tant que ta dette n'est pas payée.
    Will : J'ai pas prêté serment.
    Bill Turner : Alors il faut t'enfuir.
    Will : Pas avant de trouver çà. La clé.
    Wyvern : Le coffre du mort.
    Will : Dites-moi ce que vous savez.
    Wyvern : Ouvrez le coffre avec la clé et embrochez le coeur. Non non non, surtout n'embrochez pas le coeur. Le Hollandais Volant a besoin qu'il batte ou il n'y aura plus de capitaine. Et s'il n'y a plus de capitaine, y'aura plus personne pour avoir la clé.
    Will : Alors le Capitaine a la clé. Où est la clé ?
    Wyvern : Cachée.
    Will : Et où est le coffre ?
    Wyvern : Caché.
    Homme d'équipage : Je parie 10 ans.
    Bill Turner : Tu dois être perplexe.
    Will Turner : Non, je comprend. Il faut tromper l'adversaire. On parie sur l'ensemble des dés, pas seulement les siens. Qu'est-ce qu'ils misent ?
    Bill Turner : La seule chose qui nous reste : des années de service.
    Will Turner : Et on peut défier n'importe qui ?
    Bill Turner : Oui, n'importe qui.
    Will Turner : Je défie Davy Jones.
    Davy Jones : Et je relève ce défi. Quel sera l'enjeu ?
    Will Turner : Mon âme. Une éternité de servitude.
    Bill Turner : Non !
    Davy Jones : En échange de quoi ?
    Bill Turner : Je veux ceci !
    Davy Jones : Et qui donc t'as dit que j'avais cette clé ?
    Will Turner : Ca ne fait pas partie du jeu. Renoncez, si vous le voulez.
    Davy Jones : Quest-ce que tu fais ?
    Bill Turner : Je vous suis. Je mise la même chose.
    Will Turner : Non, je t'en prie, ne fais pas çà.
    Bill Turner : Les dés sont jetés. Je parie 3-2. A vous Capitaine.
    Davy Jones : 4-4
    Will Turner : 4-5
    Bill Turner : 6-3
    Davy Jones : Et bien je parie 7-5
    Will Turner : 8-5
    Davy Jones : Te voilà membre de mon équipage.
    Bill Turner : 12-5. 12-5. Traitez-moi de menteur ou montez le pari.
    Davy Jones : Oui, pour me faire traiter de menteur à mon tour. Vous mentez Bill. Vous vous condamnez vous même à passer une éternité sur ce bâtiment. Maître Turner est libre de rejoindre les côtes, la prochaine fois que nous mouillerons dans un port ! Hahahahahaha !
    Will Turner : Tu es fou ! Pourquoi tu as fait çà ?
    Bill Turner : J'pouvais pas te laisser perdre.
    Will Turner : Le problème n'était pas de perdre ou de gagner.
    Bill Turner : La clé... Il te fallait découvrir où elle était.
    Bill Turner, qui tend un couteau à son fils : Tiens, prends ça aussi. Maintenant retourne à terre et restes-y. Je devais mourir en mer, j'ai çà dans le sang. Mais c'est pas la fin que je voulais pour toi.
    Will Turner : C'est pas la fin que tu aurais dû choisir pour toi non plus.
    Bill Turner : Disons que j'ai fait ce qu'il fallait le jour où je t'ai abandonné pour la piraterie. Mais je mentirais en disant que je l'ai fait contre mon gré. Tu ne me dois rien, Will. Vas t-en.
    Will Turner : Ils sauront que tu m'as aidé.
    Bill Turner : [Rires] Que veux-tu qu'ils me fassent de plus ?
    Will Turner : Je le prends mais je te promets que je trouverais le moyen de te délivrer de l'emprise de Jones. Je n'aurai de cesse que cette lame lui transperce le coeur. Jamais je ne t'abandonnerai. Je te le promets.

  • Sur le bateau qui a recueilli Will
    Capitaine : J'avoue que ça m'a surpris de croiser une chaloupe aussi loin des côtes.
    Will : Je vous en prie, éloignez-vous de cet endroit, le plus vite possible.
    Capitaine : Devant quoi sommes nous sensés fuir ?
    Will : Cette robe, où l'avez-vous trouvée ?
    Second : Elle était à bord du navire. L'équipage a cru à un esprit, un présage de mauvais augure.
    Will : Quelle folie !
    Capitaine : Oh oui, une véritable folie.
    Second : Le présage était bénéfique. L'esprit nous a dit : mouillez à Tortuga. Nous y avons fait un joli profit, pas vrai ?
    Capitaine : Officieusement, bien sûr.
    Will : Et j'imagine qu'un de vos matelots y a déserté le navire ?
    Capitaine : Pourquoi cette question ?
    Homme d'équipage : Capitaine, on a repéré un bâtiment.
    Capitaine : Ses couleurs ?
    Homme d'équipage : Aucun pavillon.
    Capitaine : Des pirates !
    Will : Ou pire !
    Will : Nous sommes perdus par ma faute.

  • Le duel à trois
    Elizabeth, penchée sur le coffre de Davy Jones : C'était vrai !
    Norrington à Jack : Vous avez dit la vérité alors.
    Jack : C'est ce que je fais très souvent. Je sais pas pourquoi ça vous surprend.
    Will : Parce que nous avons de bonnes raisons !
    Elizabeth : Will ! Tu vas bien grâce à Dieu. Je t'ai cherché partout !
    Jack : Comment t'es arrivé ici ?
    Will : Grâce à des tortues de mer. Je m'en suis attaché deux au bout des pieds.
    Jack : C'est pas si facile, hein ?
    Will : Mais je dois te remercier Jack.
    Jack : Me remercier.
    Will : Tu m'as piégé en m'envoyant sur ce navire pour payer ta dette à Davy Jones.
    Elizabeth : Quoi ?!
    Jack : Quoi ?!
    Will : Parce que j'y ai retrouvé mon père figure-toi.
    Jack : Oh parfait. Heureux de te revoir.
    Elizabeth : Quand je pense que chaque mot, chaque mot était un mensonge !
    Jack : Pratiquement. Y'avais urgence, trésor. Oy ! Qu'est-ce que tu fais ?
    Will, ouvrant le coffre : Je vais tuer Davy Jones.
    Jack : Je peux pas te laisser faire çà. Parce que quand Jones sera mort, qui empêchera sa terrible bête de me pourchasser ? A présent, si tu permets. La clé...
    Will : Je tiens mes promesses, n'oublie pas. Et je compte libérer mon père. J'aimerais que tu sois là pour le voir.
    Norrington : Moi non plus je ne peux pas vous laisser faire çà. Désolé.
    Jack : J'étais sûr que vous prendriez mon parti.
    Norrington : Lord Beckett convoite le contenu de ce coffre. Si je le lui rapporte, je redeviens Commodore.
    Jack : Ah, le côté obscur de l'ambition.
    Norrington : Oh je préfèrerais y voir une promesse de rédemption.
    Elizabeth : Arrêtez ! Will !
    Will : Garde le coffre.
    Elizabeth : Non, c'est de la barbarie. ce n'est pas comme çà que les adultes peuvent régler leurs... Oh, très bien. Allons-y, dégainons nos sabres et que la fête commence. Ca résoudra tout pas vrai ? J'en ai ma claque, j'en ai marre des pirates titubants imbibés de rhum. Je vous déteste !
    Pintel : Comment ça a pu dégénérer ?
    Ragetti : Eh ben chacun veut le coffre pour lui, pas vrai ? oui, Monsieur Norrington doit être en train d'essayer de retrouver son honneur. Ce vieux Jack voudrait l'échanger pour sauver sa peau et Will Turner lui, il doit essayer de régler un problème épineux entre lui et la double malédiction de son pirate de père.
    Pintel : C'est triste.
    Elizabeth : C'est de la folie.
    Pintel : Ce coffre doit valoir plus d'un penny vieux frère.
    Ragetti : Horrible tentation.
    Pintel : On pourrait faire preuve d'un peu de charité. On peut leur éviter la tentation en le faisant disparaître.
    Elizabeth : Assez, ça suffit ! Oh ah, quelle chaleur ! [Elle fait semblant de s'évanouir]
    Jack : Dommage.
    Norrington : Vous m'excuserez Monsieur Turner.
    Will : Vous m'excuserez Monsieur Norrington.
    Norrington : Vous me pardonnerez mais j'aimerais tuer l'homme qui a détruit ma vie très cher.
    Will : Je vous en prie.
    Jack : Eh minute ex-commodore ! Etudions un moment cette affirmation mon ami. Dites-moi donc qui, au moment même où vous aviez mis un célèbre pirate derrière les barreaux, a jugé bon de libérer ledit pirate et de garder votre tendre et bien-aimée pour lui tout seul ? Hein ? Alors, à qui la faute en réalité si vous êtes devenu un pauvre ivrogne contraint de travailler sous les ordres d'un pirate ?
    Norrington : Assez ! Mais malheureusement Monsieur Turner, il dit vrai !
    Jack : Mon gars, je suis toujours avec toi !

  • Chez Tia Dalma
    Tia Dalma à Will : C'est vrai, c'est dommage. Je sais. Tu crois qu'avec le Pearl tu aurais pu capturer le démon et libérer l'âme de ton père.
    Will : Il faut oublier çà. Le Pearl a coulé, avec son capitaine.
    Gibbs : Oui, et le monde semble déjà un peu moins radieux. Il s'est moqué de nous, jusqu'à la fin. Et c'est un éclair d'honnêteté qui l'a emporté. A Jack Sparrow.
    Ragetti : Y'en a pas deux comme le Capitaine Jack.
    Pintel : Un gentilhomme qui rêvait de faire fortune en mer.
    Elizabeth : C'était quelqu'un de bien.
    Will : S'il y avait quoi que ce soit que je puisse faire pour le ramener. Elizabeth...
    Tia Dalma : Est-ce que tu le ferais ? Hein ? Oui, vous tous, hein ? est-ce qu'un seul d'entre vous serait prêt à tout hein ? Pourriez-vous naviguer jusqu'aux confins de la terre et plus encore afin de ramener le plaisant Jack et son précieux Black Pearl ?
    Gibbs : Oui
    Pintel : Oui
    Ragetti : Oui
    Le Perroquet : Oui
    Elizabeth : Oui
    Will : Oui
    Tia Dalma : Excellent. Mais il vous faudra affronter les eaux mystérieuses et hantées des océans du bout du monde. Alors, vous aurez besoin d'un capitaine qui en connaît tous les secrets.
    Barbossa : Alors dites-moi, qu'est devenu mon navire les amis ? [rires]

PIRATES DES CARAÏBES - LA MALÉDICTION DU BLACK PEARL

  • Dans la maison du gouverneur où Will est venu livrer une épée pour le commodore :
    Elizabeth : Will! It's so good to see you. I had a dream about you last night.
    Will : About me?
    Governor Swann : Yes, well, is that entirely proper for you to...
    Elizabeth : About the day we met, do you remember?
    Will : How could I forget, Miss Swann?
    Elizabeth : Will, how many times must I ask you to call me Elizabeth?
    Will : At least once more, Miss Swann, as always.
    Governor Swann : There. See? At least the boy has a sense of propriety. Now, we really must be going... There you are.
    Elizabeth : Good day, Mr. Turner.
    Governor Swann : Come along.
    Will : Good day... Elizabeth.

    Elisabeth : Will ! Je suis si heureuse de vous voir. J'ai même rêvé de vous hier soir."
    Will : "Rêvé de moi ?
    Gouverneur Swann : Héhé, Elizabeth, est-il réellement convenable ?
    Elisabeth : Du jour de notre rencontre, vous vous souvenez ?
    Will : Comment l'oublier, Mademoiselle.
    Elisabeth : Will, combien de fois devrais-je vous demander de m'appeler Elizabeth ?
    Will : Au moins une fois de plus, Mademoiselle, comme toujours.
    Gouverneur Swann : Là... Tu vois ce garçon au moins à le sens des convenances. A présent, il faut vraiment que nous partions. Ma chérie ?
    Elisabeth : Au revoir Mr Turner !
    Gouverneur Swann : Dépêche-toi.
    Will, sur le pas de la porte, regardant la calèche s'éloigner : Au revoir... Elizabeth

  • Dans la boutique de Mr Brown :
    Jack, pokes drunk and sleeping Mr. Brown : Whoa! [Tries to get rid off his chains then hides as Will enters]
    Will, to sleeping Brown : Right where I left you. [About the hammer] Not where I left you.
    Will, to Jack : You're the one they're hunting. The pirate.
    Jack : You seem somewhat familiar. Have I threatened you before?
    Will : I make a point of avoiding familiarity with pirates.
    Jack : Ah, well, then it would be a shame to put a black mark on your record. So, if you'll excuse me...
    [To Will who takes out a sword] "Do you think this wise, boy – crossing blades with a pirate?
    Will : You threatened Miss Swann.
    Jack : Only a little. You know what you're doing. I'll give you that. Excellent form. But how's your footwork? If I step here...very good. Now I step again...Ta." [leaving but Will throws sword which gets stuck in the door, barring the exit]
    "That is a wonderful trick...except, once again you are between me and my way out. And now you have no weapon.
    [Will takes out a sword with a heated tip and they fight] "Who makes all these?
    Will : I do! And I practice with them...three hours a day!
    Jack : You need to find yourself a girl, mate! Or perhaps the reason you practice three hours a day is that you already found one and are otherwise incapable of wooing said strumpet. You're not a eunuch, are you?
    Will : I practice three hours a day so that when I meet a pirate, I can kill it! [They continue their swordfight jumping everywhere, then Jack finally loses his weapon so he blinds Will with sand and takes out his pistol while Will protects his eyes]
    You cheated!
    Jack : Pirate! [Men are trying to break the door down] Move away.
    Will : No.
    Jack : Please move.
    Will : No! I cannot just step aside and let you escape.
    Jack [threatening Will with his pistol] : This shot is not meant for you. [gets hit on the head by Brown with a bottle of alcohol and falls unconscious]

    Jack, dans l'oreille de Mr Brown qui cuve son vin en ronflant : Waouh ![Il essaie ensuite de se débarrasser de ses chaînes puis se cache quand il entend Will entrer]
    Will, à Mr Brown : Pas bougé d'un pouce. [Regardant le marteau] "Toi, en revanche, tu as bougé".
    [A Jack] C'est toi qu'ils recherchent, le pirate ?
    Jack : Tu m'es vaguement familier. T'aurais-je déjà menacé ?
    Will : Je m'abstiens de toute forme de familiarité avec les pirates.
    Jack : Oh, dans ce cas je m'en voudrais d'apposer ma marque sur ton registre. Si tu veux bien m'excuser...
    [Will se saisit d'une épée] Tu crois que c'est raisonnable, petit ? Croiser le fer avec un pirate ?
    Will : Tu as menacé Mlle Swann.
    Jack : Oh, si peu !
    Tu te débrouilles bien, je le reconnais. C'est la grande forme ! Mais que vaut ton jeu de jambes ? je vais de ce côté...Excellent. A présent, je reviens... Ah... [Il abandonne le combat pour partir, mais Will lance son épée dans la porte, bloquant la sortie]
    C'est très habile de ta part ! Sauf qu'une fois encore, tu te trouves entre moi et la sortie. Et en plus, tu es désarmé !
    [Will se saisit d'une autre épée rougeoyante sortie du foyer] Qui forge tout ça ?
    Will : C'est moi. Et je m'entraîne avec. 3 heures par jour.
    Jack : Tu ferais mieux de te trouver une fille, mon gars. Ou peut-être bien que la raison pour laquelle tu t'entraînes tant, c'est que t'en as trouvé une, sauf que tu es incapable de combler ladite femelle. T'es pas eunuque par hasard ?
    Will : Si je m'entraîne tant, c'est pour être capable d'affronter un pirate, et de le tuer ! [Ils continuent de se battre en grimpant partout, Jack finit par perdre son épée et aveugle Will avec du sable, puis il sort son pistolet et le menace]
    T'es un tricheur !
    Jack : Un pirate. [Des soldats essaient d'enfoncer la porte]
    Ecarte-toi !
    Will : Non.
    Jack : Je t'en prie, remue-toi !
    Will : Non. Je refuse de m'écarter et de te laisser t'échapper !
    Jack, menaçant Will avec son pistolet : Cette balle ne t'était pas destinée. [Il s'écroule, assommé par Mr Brown enfin réveillé]

  • Jack : One question about your business, boy, or there's no use going. This girl – how far are you willing to go to save her?
    Will : I'd die for her.
    Jack : Oh, good. No worries, then.

    Jack : Une question sur tes motivations, avant d'y aller pour rien : cette fille, jusqu'où es-tu près à aller pour la sauver ?
    Will : Je mourrais pour elle.
    Jack : Tant mieux, me voilà rassuré.

  • Sur le bateau qui les emènent à l'île de la Muerta :
    Will : How did Jack get off the island?
    Gibbs : Well, I'll tell you. He waded out into the shallows and there he waited three days and three nights till all manner of sea creature came and acclimated to his presence. And on the fourth morning he roped himself a couple of sea turtles, harnessed them together and made a raft.
    Will : He roped a couple of sea turtles?
    Gibbs : Aye, sea turtles.
    Will : What did he use for rope?
    Jack : Human hair... from my back. Let go of the anchor!

    Will : Comment Jack a quitté l'île ?
    Gibbs : Eh bien, je vais te le dire. Il a fait la planche à quelques encablures et il est resté là trois jours et trois nuits le temps que la plupart des créatures de la mer se soient habituées à sa présence. Et le quatrième matin, il s'est amarré à un couple de tortues et les a ficelées pour se faire un radeau.
    Will, perplexe : Il a ficelé un couple de tortues ??
    Gibbs : Oui, des tortues de mer.
    Will : Avec quoi il a fabriqué la ficelle ?
    Jack : Des poils humains. Ceux de mon dos....Allez on jette l'ancre !

  • Dans la cabine de l'Interceptor :
    Elizabeth : What sort of a man trades a man's life for a ship?
    Will : Pirate. Here. Let me. [puts on bandages on Elizabeth's palm]
    Elizabeth : Thank you.
    Will : You said you gave Barbossa my name as yours. Why?
    Elizabeth : I don't know.
    Will : I'm sorry. Blacksmith's hands - I know they're rough.
    Elizabeth : No...I mean yes, they are but...but don't stop.
    Will : Elizabeth...
    Elizabeth, taking out medallion : It's yours.
    Will : I thought I'd lost it the day they rescued me. It was a gift from my father. He sent it to me. Why did you take it?
    Elizabeth : Because I was afraid that you were a pirate. That would have been awful.
    Will : It wasn't your blood they needed. It was my father's blood...my blood...the blood of a pirate.
    Elizabeth : Will, I'm so sorry, please forgive me.

    Elisabeth : Quel genre d'homme échange une vie humaine contre un navire ?
    Will : Un pirate. Attendez. Laissez-moi faire. [Il bande la main d'Elisabeth]
    Elisabeth : Merci.
    Will : Vous dites que vous vous êtes présentée sous mon nom à Barbossa. Pourquoi ?
    Elisabeth : Je n'en sais rien
    Will : Excusez-moi. Des mains de forgeron, elles sont un peu rudes.
    Elisabeth : Non !... Enfin je veux dire si, c'est vrai... Ne vous arrêtez pas.
    Will : "Elisabeth."
    Elisabeth, lui donnant le médaillon aztèque : C'est à vous.
    Will : J'ai cru l'avoir perdu le jour où on m'a sauvé. C'était un présent de mon père. Il me l'avait envoyé. Pourquoi vous me l'avez pris ?
    Elisabeth : Parce que j'avais peur que vous soyez un pirate. Ca aurait été épouvantable.
    Will : Il ne leur fallait pas votre sang. Il leur fallait le sang de mon père. Mon sang. Le sang d'un pirate !
    Elisabeth : Je m'en veux tellement. Je vous en prie, pardonnez-moi.

  • Au moment de la pendaison de Jack Sparrow :
    Will : Governor Swann. Commodore. Elizabeth. I should have told you every day from the moment I met you. I love you.
    Elizabeth : I can't breathe. [She faints]
    Governor Swann : Elizabeth!
    Will : Move! [throws sword as Jack falls through]
    Norrington to Will : I thought we might have to endure some manner of ill-conceived escape attempt but not from you.
    Governor Swann : On our return to Port Royal, I granted you clemency. And this is how you thank me? By throwing in your lot with him? He's a pirate!
    Will : And a good man. If all I have achieved here is that the hangman will earn two pairs of boots instead of one, so be it. At least my conscience will be clear.
    Norrington : You forget your place, Turner.
    Will : It's right here... between you and Jack.
    Elizabeth, stands next to Will : As is mine.

    Will : Gouverneur Swann. Commodore. Elisabeth. J'aurais du vous le dire chaque jour depuis le premier jour : je vous aime.
    Elizabeth : Je ne peux plus respirer [Elle fait semblant de s'évanouir]
    Gouverneur Swann : Elizabeth !
    Will : Poussez-vous ! [Il lance son épée au moment où Jack tombe]
    Norrington, menaçant Will : Je me doutais bien que nous aurions à souffrir une tentative d'évasion intempestive. Mais pas de votre part.
    Gouverneur Swann : En regagnant Port-Royal, je vous ai accordé ma clémence. Et c'est ainsi que vous me remerciez ? En vous associant à cet homme ? C'est un pirate !
    Will : Et un homme de bien. Si aujourd'hui, au lieu d'une seule, le bourreau reçoit deux paires de bottes grâce à moi, qu'il en soit ainsi. Au moins je mourrai la conscience tranquille.
    Norrington : Vous oubliez votre place, Turner.
    Will : Elle est ici, entre vous et Jack.
    Elizabeth, s'approchant de Will : Comme la mienne.

Transcrit par Idril.