Orlando Bloom : « Papa est le rôle de ma vie »
Par Idril | mercredi 5 octobre 2011, 21:49 | Articles français | Lien permanent
L’acteur qui revient à l’écran dans « Les Trois Mousquetaires » nous dit comment son fils a bouleversé son quotidien.
De lui, on dit qu’il a une âme de vieux dans un corps de jeune. Orlando
Bloom, 34 ans, est papa depuis peu avec le très joli top modèle Miranda
Kerr. Il revient au cinéma dans «Les trois mousquetaires», là où on ne
l’attend pas. Dans le rôle du duc de Buckingham. Méchant de l’histoire.
Comment se porte le jeune papa que vous êtes?
Je
me sens mieux que jamais. Etre papa a ôté tous les doutes que j’avais
en moi. Mon bébé m’a donné une raison de penser à l’avenir en restant
toujours positif. Le plus dur à présent est de voyager pour ma carrière
car je déteste être loin de Flynn (ndlr: Flynn Christopher Blanchard
Copeland Bloom, né le 6 janvier dernier) . Je n’ai pas peur de dire que
mon rôle de père est certainement plus beau que tous ceux que j’ai
incarnés au cinéma.
Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis l’arrivée de votre fils?
Tout
est plus précieux à mes yeux, à commencer par mon temps. Je déteste
être loin de lui et je m’organise pour que bébé et maman (ndlr: Miranda
Kerr) me suivent partout… et quand elle travaille, c’est papa qui la
suit. ( Rires.)
Votre vision du monde a-t-elle changé avec ce bébé?
Oui.
Avant, je ne faisais pas vraiment attention à ma sécurité. Et cela a
totalement changé. Je conduis toujours mes motos (ndlr: Norton, Ducati,
Harley Davidson) , je pars encore sur mon vélocross dans les collines de
Hollywood, mais je ralentis lorsque le feu passe à l’orange. Je porte
toujours mon casque à vélo. A vrai dire, je n’ai jamais été aussi
prudent.
Avez-vous également arrêté de pratiquer des sports dangereux comme l’escrime?
Non,
il ne faut pas exagérer. ( Rires.) Je m’entraîne presque tous les
soirs, parfois après minuit lorsque ma famille dort. J’ai l’impression
qu’avoir une épée est devenu une extension de mon bras.
Où habitez-vous?
Nous
sommes entre Londres et Los Angeles. Et souvent en Australie, le pays
de Miranda. Los Angeles est notre résidence principale, mais c’est une
ville qui m’intimide. Tout y est immense et impersonnel. Cela me fait
peur parfois.
Vous arrivez à l’affiche dans «Les trois
mousquetaires», mais vous jouez pour la première fois un personnage plus
vieux: le duc de Buckingham.
C’est moi qui ai voulu. En
cela, je viens de démarrer le second chapitre de ma vie. Il y a deux
choses qui m’ont attiré: un rôle d’homme plus âgé que d’habitude et le
fait d’incarner le méchant de l’histoire. C’est intéressant et plus
drôle.
Vous avez toujours fait partie des hommes les plus
sexy de Hollywood. Vous sentez-vous sexy quand vous vous occupez de
votre fils?
( Il sourit.) Je vais vous faire une confidence:
mon moment préféré est lorsque je change les couches de mon fils! Il y a
une telle complicité entre lui et moi à cet instant-là que j’insiste
pour le faire. C’est comme si lui et moi étions seuls au monde. Et il a
un sourire sur son visage qui me fait penser qu’il apprécie vraiment que
papa le change.
Comment avez-vous créé le personnage du duc de Buckingham?
Son
costume était capital. Le duc était le Ziggy Stardust (ndlr: personnage
rock de David Bowie) de sa génération. Ses chaussures à talons et sa
coupe de cheveux faisaient de lui une rock star avant l’heure.
D’ailleurs, je ne porte pas de perruque. Ce sont mes vrais cheveux dans
le film.
Conservez-vous toujours un souvenir de vos films?
Oui.
Pour «Les trois mousquetaires», j’ai demandé à conserver ma tenue
pourpre ainsi que la noire. J’ai conservé quelques épées du «Seigneur
des anneaux» ainsi que celles que j’ai utilisées pour la série de films
«Pirates des Caraïbes».
Qui est votre inspiration dans la vie?
Nelson Mandela. Sa façon de respecter la nature humaine est un exemple.
Vous êtes très écolo, exact?
Oui.
Et je reste optimiste, même si la situation est loin d’être idéale.
Notre monde est dirigé par l’argent et le pouvoir des grosses sociétés.
OK, mais je m’efforce de faire des choix quotidiens qui aident la
planète. Toutefois, je reste conscient que c’est loin d’être toujours
possible. J’ai des arbres fruitiers et des légumes dans mon jardin.
Mais, s’il vous plaît, ne comptez pas sur moi pour me mettre à quatre
pattes et faire la récolte. Mon côté écolo a des limites! (Orlando Bloom
éclate de rire.)
Source : Le Matin